Le système de prime énergétique a été mis en place pour encourager une baisse de la consommation en énergie électrique. L’objectif visé est aussi celui de permettre aux foyers de faire des économies sur le coût des travaux de rénovations entrepris dans ce cadre. On peut donc déduire que la manœuvre a, d’une manière ou d’une autre, eu une incidence bénéfique sur les portefeuilles des français. Pour en savoir plus, vous pouvez faire une simulation du montant de votre prime énergétique.
La nature des investissements
Même s’il est vrai que les travaux, dans leur globalité, ne sont entrepris que dans le but de réduire le montant des factures d’électricité, on constate aussi que ces travaux visent essentiellement le remplacement des équipements défectueux. Et ces remplacements concernent, pour un peu plus de 16% des cas, des chaudières – le domaine qui compte le plus de travaux de rénovation en France. C’est un investissement qui demeure rentable pour les particuliers avec la possibilité de rentrer en possession de leurs primes dans des délais raisonnables.
Les gains supplémentaires réalisés
Si l’on part du fait que les travaux ont une validité de 16 ans, le gain en économie d’énergie obtenue est estimé à 62.683 kWhc. Le profit réalisé chaque année sur les factures est estimé à 258 euros. Dans le cadre des travaux de rénovations entrepris, le taux de rentabilité est calculé à hauteur de 23,5% de l’ensemble du coût normal des travaux. Les primes ainsi calculées peuvent être obtenus sur une durée de 5 ans. Il ne s’agit là que des travaux entrepris dans le cadre de remplacement d’une chaudière.
Les impacts des primes énergies sur l‘économie des français sont calculables de différentes façons. C’est un système qui épargne à beaucoup des taxes supplémentaires dans le cadre de leurs activités. Par exemple, dans le cas où le particulier entreprend le retrait de ses gains comme une épargne qu’il met en place, l’ensemble de l’opération est directement pris en considération comme étant un placement sans risque. Et pendant environ dix années, le taux net d’impôts à moyen terme est calculé à hauteur de 1,4% de ses gains. Calculé sur la base de 0,3%/kWhc, la prime couvre environ 4,4% de l’ensemble des dépenses financières liées aux travaux entrepris par les français.
Il est néanmoins important de relever que ce ne sont pas tous les travaux qui génèrent des taux d’intérêt ou des gains intéressants pour les bénéficiaires. C’est le cas par exemple des rénovations entreprises dans les domaines de l’appareil du chauffage du bois, de la pompe à chaleur air/eau et de l’isolation de la fenêtre.